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Côte d’Ivoire/disparition de Gon Coulibaly: Hommage à un grand homme bâtisseur ivoirien

La disparition du premier ministre ivoirien, Gon Coulibaly, est une grande perte pour un pays qui se cherche un nouveau leader qui viendra mettre fin, à des années d’incompréhensions, de palabres inutiles et semer l’amour dans le cœur des ivoiriens pour les pousser vers le travail de qualité. Et M. Gon Coulibaly avait ces qualités-là. Ce matin, à mon difficile et douloureux réveil, une amie, m’a laissé un message vocal qui résume tout et que je vous transcris dans son intégralité.

Disparition du premier ministre Gon Coulibaly

En Côte d’Ivoire, ce ne sont que les morts qui rassemblent et non des vivants. La tristesse du départ de ce grand bâtisseur de l’état, aujourd’hui, semble faire l’unanimité. C’est triste et hippocrite. Or donc, c’est ça la vie? Péniblement constaté, je vous laisse lire, le message qui traduit mon émotion et me laisse penser à mon propre sort.

Allo Jo, bonsoir, tu as certainement dû apprendre la triste nouvelle parce que depuis l’après-midi, un grand baobab de la Côte d’Ivoire est tombé, oh Jo, je suis triste, je suis triste pour ce grand travailleur acharné, la santé lui a fait défaut, yako à toi, Jo.

Yako aux ivoiriens, yako au président Ouattara, aux membres du gouvernement, yako à sa famille.

C’est un grand bosseur qui est parti, le chef d’œuvre de tous les ouvrages qui est parti, parce qu’il était le DG des Grands Travaux, donc tous ces routes, ponts et les grands travaux, c’est sur son impulsion, avec la recherche des financements par le président de la république.

Je pense qu’on lui avait dit ici que ça n’allait plus. Quand il est rentré en Côte d’Ivoire que j’ai regardé sur l’écran de mon poste téléviseur, j’ai vu qu’il y a quelque chose qui clochait. Le regard de la première dame, un regard profond, lointain et triste, après lui-même, qui faisait des efforts pour marcher, ensuite sa reprise à son travail où il s’adressait à ses collaborateurs. Je me demandais, il s’adresse à ses collaborateurs pourquoi ? Or c’était un au revoir. Les médecins qui l’avaient pris en charge, lui ont certainement dit qu’il n’y avait plus d’espoir, mais c’est la vie, on nait, on vit et on meurt.

Que Dieu lui pardonne ses péchés et qu’il lui accorde son paradis. C’est une grande perte pour la Côte d’Ivoire. Je pense que les Hommes politiques ivoiriens, que cette mort, ce départ, cette mort brusque, puisse leur parler, pour que les tiraillements, les coups bas, cessent. Nous, les ivoiriens, on n’a pas besoin de ça. On a besoin de la paix. On a besoin de quelqu’un qui va arranger le pays et non pas des gens qui vont venir se tirailler, se bagarrer, à cause des richesses dont regorge le pays.

Que vraiment, le Dieu du maître et des circonstances, lui qui fait ce qu’il veut, quand il veut et où il veut, à qui, il veut, qu’il trouve un digne remplaçant, qui sera pour Nous la victoire et le triomphe, fin de citation.

Je voudrais en profiter pour présenter à mon très cher ami, l’ambassadeur Aly Touré, très proche du défunt, à sa famille biologique, ensuite politique, mes condoléances les plus attristées. Comme pour citer un diton ivoirien : « tout ça, pour ça ? »

 Le roi est mort, vive le roi !

                                                               Joël ETTIEN

                  Directeur de publication : businessactuality.com

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